L’après-midi du Faune ~ Stéphane Mallarme
https://www.angelfire.com/art/doit/mallarme.index
[email protected]
L’après-midi d’un Faune
***************
par Stéphane Mallarmecolor= »noir »>
Traduction du français par Roger Frycolor= »noir »>
Peintures de Rebecca A. Barringtoncolor= »noir »>
***************
Ces nymphes que je perpétuerais.
Si clair
Leur œillet léger, qu’il flotte dans l’air
Lourd de sommeils touffus.
Était-ce un rêve que j’aimais ?
Mon doute, un tas de nuit ancienne, finit
Dans beaucoup de branches subtiles, qui, à gauche du vrai
Bois lui-même, prouve, hélas! que tout seul, je me suis donné pour triompher le péché idéal des roses.
Laissez-moi réfléchir
. . .si les filles dont vous dites
Font un vœu de vos sens fabuleux!
Faune, l’illusion s’échappe des yeux bleus
Et froid, comme une source en larmes, du châtre:
Mais, l’autre, tous soupire, dites-vous qu’elle contraste
Comme une brise de journée chaude dans votre toison!
Mais non! à travers l’évanouissement immobile et fatigué
Étouffant de chaleur le matin frais s’il s’efforce,
Aucune eau ne murmure, mais ce que ma flûte verse
Sur le fourré saupoudré d’accords; et le seul vent
Invite à expirer de mes deux tuyaux, avant que
Il disperse le son dans une douche sans eau,
Est, sur l’espace non froissé de l’horizon,
Le son respiration artificielle sereine visible
D’inspiration, qui regagne le ciel.
Oh toi, rivages siciliens d’un marais calme
Que plus que les soleils ma vanité ravage,
Silencieux sous les fleurs d’étincelles, RACONTE
» Qu’ici je coupais les roseaux creux apprivoisés
Par talent, quand sur l’or terne des lointaines
Verdures dédiant leurs vignes aux sources,
Il y agite une blancheur animale au repos :
> Et cela jusqu’au prélude où les tuyaux se remuent d’abord
Ce vol de cygnes, non! Naïades, mouches
Ou plongeons. . . »
Inerte, tout brûle à l’heure féroce
Ni ne marque par quel art tout à la fois boulonné
Trop d’hymen désiré par qui cherche l’Ia:
Alors je me réveillerai à la ferveur primitive,
Droit et seul, » neath antiques flots de lumière,
Lys et l’un de vous tous par mon ingéniosité.
Ainsi que ce doux rien leurs lèvres ronronnent,
Le baiser, qu’un silence assure aux perfides,
Ma poitrine, bien qu’infaillible, atteste encore une morsure
Mystérieuse, due à une dent d’août;
Mais assez ! pour confident such mystery a choisi
La grande anche double que l’on joue ‘neath the blue:
Qui, la joue peine à se tourner vers elle-même
Rêve, dans un long solo, d’amuser
Les beautés environnantes par des confusions fausses
Entre elles et notre chanson crédule ;
Et de faire, tout aussi haut que l’amour module,
Mourir du rêve quotidien d’un dos
Ou un flanc pur suivi de mes yeux bandés,
Une ligne vide, sonore, monotone.
Essayez alors, instrument de vol, oh maligne
Syrinx, de refloriner au bord des lacs où vous m’attendez !
Moi, fier de ma rumeur, je parlerai longtemps
De déesses; et par des images idolâtres,
De leurs nuances déchargent encore plus de leurs ceintures :
Alors quand des raisins la clarté que j’ai aspirée,
Pour bannir le regret par ma ruse désavouée,
/p>
En riant, je soulève le bouquet vide vers le ciel,
Soufflant dans ses peaux lumineuses et d’abord pour être ivre, jusqu’au soir où je continue à regarder à travers.
Oh nymphes, nous remplissons des SOUVENIRS divers.
« Mon œil, perçant les roseaux, tira sur chaque Cou immortel
, qui noyait sa brûlure dans la vague
Avec un cri de rage au ciel de la forêt;
Et le splendide bain de leurs cheveux disparaît
Dans le scintillement et le frémissement, oh les diamants!
Je cours, quand, là à mes pieds, enlace. Mensonge (blessé par la langueur qu’ils ont le goût d’être deux)
Les filles dorment au milieu de leurs propres bras décontractés; je les saisis, sans les démêler, s’envolent
Vers ce fourré, détesté par l’ombre frivole,
Des roses desséchant leur parfum au soleil
Où notre plaisir peut être comme le jour consumé par le soleil. »
J’adore ça, la colère des vierges, le délice sauvage du fardeau nu sacré qui glisse
Pour échapper à mes lèvres chaudes en buvant, comme l’éclair
Clignote ! la terreur secrète de la chair :
Des pieds du cruel au cœur du timide
Qui perdent ensemble une innocence, humide
Avec des larmes sauvages ou des vapeurs moins douloureuses.
« Mon crime est que moi, gai à vaincre les
Peurs perfides, l’enchevêtrement échevelé divisé
De baisers, les dieux gardaient si bien mêlés;
Car avant de pouvoir étouffer mon rire enflammé
Dans les recoins heureux de l’un (pendant que je gardais
Avec un doigt seul, que sa blancheur plumeuse
Devrait être teinte par la peau de sa sœur
Le plus jeune, naïf et sans rougir)
Quand de mes bras, défaits par un vague échec,
Cela apaise le sanglot avec lequel j’étais encore ivre. »
Ah bon, vers le bonheur les autres me mèneront
Avec leurs tresses nouées aux cornes de mon front :
Tu sais, ma passion, cette pourpre et juste mûre,
Les grenades éclatent et murmurent avec les abeilles ;
Et notre sang, enflammé pour elle qui le prendra,
/p>
Coule pour tout l’essaim éternel du désir.
A l’heure où ce bois est teint d’or et de cendres
Un festival brille dans les feuillages éteints :
Etna ! c’est au milieu de toi, visitée par Vénus
Sur tes champs de lave en plaçant ses pieds candides,
Quand une triste immobilité retentit dans laquelle la flamme meurt.
Je tiens la reine!
O pénalité sûre. . .
Non, mais l’âme
Vide de parole et mon corps alourdi
Succombent à la fin au silence fier de midi:
Fini, je dois dormir, oubliant l’indignation,
Sur le sable assoiffé couché, et comme je me régale
Ouvre la bouche à la puissante étoile du vin!
Adieu, les deux ! Je verrai l’ombre que tu es devenue.
Click here to view RA Barrington Exhibits & More
Leave a Reply