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Troupeau (oiseaux)

Écureuils terrestres en position dressée en entendant l’appel d’alarme de prédation des congénères

La capacité d’éviter la prédation est l’une des compétences les plus importantes nécessaires afin d’augmenter sa forme physique. On peut voir que chez les écureuils terrestres vivant en colonies, la capacité de reconnaître un prédateur est rapide. L’écureuil est alors capable d’utiliser des vocalisations pour avertir les conspécifiques de la menace possible. Cet exemple simple démontre que les troupeaux ne sont pas seulement observés chez des espèces d’oiseaux ou un troupeau de moutons, mais aussi chez d’autres animaux tels que les rongeurs. Cet appel d’alarme de l’écureuil terrestre nécessite la capacité de l’animal à d’abord reconnaître qu’il y a un danger présent puis à réagir. Ce type de comportement est également observé chez certains oiseaux. Il est important de noter qu’en faisant un appel d’alarme pour signaler les membres du troupeau, on fournit au prédateur un indice acoustique de l’emplacement d’une proie possible. L’avantage ici est que les membres du troupeau sont génétiquement liés les uns aux autres. Si cela est vrai, même si l’oiseau qui signalait la mort du troupeau devait mourir, sa condition physique ne diminuerait pas selon la règle de Hamilton. Cependant, une autre étude impliquant des genoux épais a contesté si un animal devait ou non reconnaître la présence d’un prédateur pour se protéger contre lui.

Affichage agressif entre deux goélands à tête noire

Les genoux épais sont des oiseaux que l’on voit dans de grands troupeaux pendant des saisons particulières dans diverses régions du monde. Pendant la saison de non-reproduction, au Chili, on rapporte que 22,5 oiseaux — un mélange d’adultes et de jeunes — vivent en moyenne dans leurs troupeaux. Les jeunes oiseaux ont été observés en train d’apprendre des stratégies de comportement anti-prédateur aux adultes pendant cette période. Les chercheurs croient que le comportement de flocage peut aider à diminuer le taux de réussite d’un prédateur lorsqu’il attaque le troupeau, plutôt que d’augmenter la capacité du troupeau à repérer un prédateur qui s’approche.

Lorsque les oiseaux cohabitent dans un troupeau, moins de temps et d’énergie sont consacrés à la recherche de prédateurs. Cette protection mutuelle des uns et des autres au sein du troupeau est l’un des avantages de vivre au sein d’un groupe. Cependant, à mesure que le nombre de troupeaux augmente, les individus les plus agressifs au sein du troupeau deviennent les uns envers les autres. C’est l’un des coûts de la vie au sein d’un troupeau. On voit souvent que les troupeaux sont dynamiques et donc fluctuent en taille en fonction des besoins des individus afin de maximiser les avantages sans encourir de coûts importants.

En vivant dans un grand troupeau, les oiseaux sont également capables d’attaquer le prédateur avec une force plus forte que si l’oiseau était seul. Chez les mésanges à tête noire, on peut voir que des troupeaux d’oiseaux peuvent produire un appel de foule lorsqu’ils visualisent un prédateur possible. En réponse, les mésanges à tête noire au sein du troupeau entourent le prédateur et l’attaquent de manière semblable à une foule afin de forcer le prédateur à partir. C’est ce qu’on appelle le mobbing. Ce comportement de mobbing est rapidement appris par les juvéniles au sein d’un troupeau, ce qui signifie que ces individus seront mieux équipés à l’âge adulte pour repousser les prédateurs et réagir rapidement lorsqu’un prédateur est en vue.