Traitement antirétroviral de l’infection par le VIH chez les nourrissons et les enfants: vers un accès universel
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Recommandations pour une approche de santé publique
Le moyen le plus efficace et le plus rentable de lutter contre le VIH pédiatrique à l’échelle mondiale est de réduire la transmission mère-enfant (MTCT). Cependant, chaque jour, il y a près de 1500 nouvelles infections chez les enfants de moins de 15 ans, dont plus de 90% se produisent dans les pays en développement et la plupart sont associées à la TTM (1). Les nourrissons infectés par le VIH présentent fréquemment des symptômes cliniques au cours de la première année de vie, et à l’âge d’un an, on estime qu’un tiers des nourrissons infectés seront décédés, et environ la moitié à l’âge de 2 ans (2, 3). Il y a donc un besoin criant de fournir un traitement antirétroviral (TAR) aux nourrissons et aux enfants qui deviennent infectés malgré les efforts déployés pour prévenir de telles infections.
Dans les pays où il a été introduit avec succès, le TAR a considérablement changé le visage de l’infection par le VIH. Nourrissons et enfants infectés par le VIH maintenantvivre à l’adolescence et à l’âge adulte. Les défis liés à la prise en charge du VIH ont donc évolué pour devenir ceux des maladies chroniques et aiguës care.In des contextes limités en ressources, dont beaucoup sont des pays les plus durement touchés par l’épidémie, des efforts sans précédent déployés depuis l’introduction des objectifs « 3 par 5 » et des engagements mondiaux visant à élargir rapidement l’accès à la TAR ont conduit à des progrès notables. Cependant, cette urgence et cette intensité des efforts ont rencontré moins de succès dans l’extension de la fourniture de TAR aux enfants infectés par le VIH.Des obstacles importants demeurent à l’intensification des soins pédiatriques, notamment un dépistage limité du VIH, un manque de technologies de dépistage diagnostique simples et abordables, un manque de capacités humaines, un plaidoyer insuffisant et une compréhension insuffisante du fait que le TAR est efficace chez les enfants, une expérience limitée des directives de traitement standardisées simplifiées et un manque de formulations d’antirétroviraux pédiatriques (ARV) réalisables et abordables. Par conséquent, beaucoup trop peu d’enfants ont été initiés à l’ART dans des contextes limités en ressources. En outre, la nécessité de traiter un nombre croissant d’enfants infectés par le VIH met en évidence l’importance primordiale de la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant en premier lieu.
Les lignes directrices de l’OMS pour l’utilisation du TAR chez les enfants ont été prises en compte dans les lignes directrices pour les adultes publiées en 2004 (4). Des lignes directrices globales et autonomes révisées, fondées sur une approche de santé publique, ont été élaborées afin de soutenir et de faciliter la prise en charge et l’extension de la TAR chez les nourrissons et les enfants.
Les présentes lignes directrices font partie de l’engagement de l’OMS pour un accès universel à l’ART d’ici 2010. Les publications connexes comprennent les directives révisées sur le traitement pour les adultes (c’est-à-dire la révision de 2006), les directives révisées sur les médicaments antirétroviraux pour les femmes enceintes et la prévention de l’infection à VIH chez les nourrissons, les directives sur l’utilisation du traitement préventif par le co-trimoxazole (CPT), (i) et le traitement clinique révisé de l’OMS pour les adultes et les enfants (5).i) Ces trois documents sont actuellement en préparation et devraient être publiés par l’OMS en 2006.
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