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Les plasmodesmes ou ponts intercellulaires qui relient les cellules végétales sont des canaux cylindriques d’environ 40 nm de diamètre. Au centre de chacun se trouve une tige dense, le desmotubule, qui est reliée au réticulum endoplasmique des cellules adjacentes. Fougère, Onoclea sensibilis, gamétophytes ont été coupés en deux et les surfaces coupées exposées au détergent, Triton X 100, puis fixées. Bien que la membrane plasmique limitant le plasmodésme soit solubilisée partiellement ou complètement, le desmotubule reste intact. Alternativement, si la surface coupée est exposée à la papaïne, puis fixée, le desmotubule disparaît, mais la membrane plasmique limitant les plasmodesmes reste intacte bien que gonflée et de profil irrégulier. Les gamétophytes ont été plasmolysés, puis fixés. Lorsque les cellules se rétractent de leurs parois cellulaires, elles laissent derrière elles les plasmodesmes encore insérés dans la paroi cellulaire. Ils peuvent se briser proprement lorsque la cellule proprement dite se rétracte ou peuvent retirer des parties de la membrane plasmique de la cellule avec eux. Là où le desmotubule reste intact, le plasmodesme conserve sa forme. Ces images et les résultats avec des détergents et des protéases indiquent que le desmotubule fournit un élément cytosquelettique pour chaque plasmodesme, un élément qui non seulement stabilise toute la structure, mais limite également sa taille et sa porosité. Il est susceptible d’être composé en grande partie de protéines. Des suggestions sont faites pour expliquer pourquoi cette structure a été sélectionnée dans evolution.
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