Articles

Opinion

Avec l’incertitude économique qui pèse sur l’esprit de nombreux Américains, le Congrès se prépare à suspendre ses travaux après une nouvelle année de dépenses excessives, de discours protectionnistes et de promesses d’impôts plus élevés. Pas étonnant que certaines personnes aient l’impression que nous avançons dans la mauvaise direction. Mais je suis optimiste en regardant vers l’avenir. Ce n’est pas notre pays qui va dans la mauvaise direction’s c’est le Congrès et la culture de dépenses inutiles de Washington.

Au cours de la dernière décennie, les dépenses non financières ont augmenté de 65 % – le gouvernement fédéral dépense actuellement 24 000 per par ménage -, tandis que le nombre de projets de porc réservés est passé de près de 1 000 à près de 14 000. Cette année, avec un seul projet de loi de crédits adopté, les affectations sont déjà au nombre de 2 161.

Un retour aux principes conservateurs budgétaires peut remettre l’Amérique sur la bonne voie, tout en donnant à Washington une dose de discipline indispensable.

Le conservatisme fiscal repose sur deux principes fondamentaux : réduire les impôts et contrôler les dépenses. Ces dernières années, le Parti républicain a réussi à réduire les impôts, mais nous avons manqué de maîtrise des dépenses. Le prochain président devra renforcer les deux côtés de l’équation budgétaire conservatrice, tout en réformant la culture du gaspillage des dépenses publiques avec transparence et responsabilité. Je crois que je peux le faire parce que je l’ai fait, et dans un endroit qui pourrait même être plus difficile que Washington.

Nous devons maintenir des impôts bas pour que notre économie se développe. Ce n’est pas seulement une théorie pour moi. J’ai réduit les impôts 23 fois en tant que maire de New York avec un Conseil municipal et une Assemblée d’État démocratiques, et j’ai vu qu’une baisse des impôts pouvait entraîner une augmentation des revenus. Face aux craintes d’un ralentissement économique, le moment est venu de réduire les impôts et non de les augmenter. Mais les candidats démocrates à la présidence semblent tous déterminés à imposer une hausse d’impôts sans précédent de 3 billions de dollars au peuple américain.