Mythes courants sur la violence conjugale
Mythe : Les femmes le demandent. Ils méritent ce qu’ils obtiennent.
Fait: Les femmes sont souvent attaquées par leur partenaire sans raison apparente. Même si une femme s’est comportée de manière épouvantable, elle ne mérite pas d’être battue. La violence et l’intimidation ne sont pas des moyens acceptables de résoudre les conflits dans une relation. Encore une fois, c’est une façon de justifier et d’excuser le comportement de l’agresseur. Cela permet à un homme violent d’éviter la responsabilité de ses actes.
Mythe: Les hommes violents ont une maladie mentale.
Fait: La grande majorité des hommes qui abusent ne sont pas malades mentaux. La recherche montre que la proportion d’agresseurs ayant des problèmes de santé mentale n’est pas plus élevée que dans la société dans son ensemble. Si un homme violent était malade mental, comment se fait-il qu’il abuse seulement de son partenaire; pas de ses collègues, étrangers ou amis?
Mythe: Il ne l’a frappée que parce qu’il était stressé.
Fait: Certains hommes qui abusent de leur partenaire souffrent de stress; c’est un facteur, pas une cause. Beaucoup d’hommes stressés ne sont jamais violents. De même, de nombreux hommes qui abusent de leur partenaire ne peuvent pas prétendre être stressés. Blâmer le stress comme raison d’être abusif est un moyen pour les auteurs d’excuser leur comportement et de ne pas assumer la responsabilité de leurs actes.
Mythe: Il perd parfois son sang-froid, c’est tout.
Fait: Les gens soutiennent qu’un homme violent perd son sang-froid ou est hors de contrôle. En fait, les hommes violents ont beaucoup de contrôle. Les agresseurs peuvent être sélectifs quant au moment où ils frappent leur partenaire, par exemple lorsque les enfants dorment. Ou ils choisissent de ne pas marquer son visage, ou toute partie de son corps que les autres verront. Cela démontre qu’ils sont très conscients et contrôlent ce qu’ils font. Beaucoup d’hommes abusent de leurs partenaires émotionnellement et psychologiquement, sans jamais utiliser de colère ou de violence physique. Cela montre également l’étendue de leur contrôle.
Mythe: La violence conjugale est une affaire privée, vous ne devriez pas vous impliquer.
Fait:Pendant trop longtemps, la violence domestique a été autorisée à se produire à huis clos. Les gens pensent que ce qui se passe à la maison est privé et non leur problème. La violence conjugale est contraire à la loi; c’est une infraction pénale.
Nous sommes tous touchés par la violence domestique, et nous avons tous la responsabilité de nous exprimer contre elle. Ce n’est qu’alors que nous y mettrons fin.
Ces mythes et d’autres peuvent vous énerver, vous mettre mal à l’aise et vous blâmer pour ce qui vous est arrivé. L’abus n’est jamais la faute de la victime; c’est à 100% le choix et la responsabilité de l’agresseur.
Si vous avez été victime de violence conjugale ou si vous soutenez quelqu’un d’autre, vous pouvez contacter le Centre des femmes de Cornwall pour obtenir de l’aide et des informations. Peu importe que cela se soit produit récemment ou il y a longtemps. Vous pouvez téléphoner à la Ligne d’assistance pour les femmes victimes de violence conjugale et parler à quelqu’un en toute confiance.
Alternativement, si vous pensez que vous êtes à haut risque de préjudice, vous pouvez vous référer à First Light où un Conseiller indépendant en matière de violence domestique (IDVA) effectuera une évaluation des risques avec vous. L’équipe de l’IDVA fournit un plaidoyer et un soutien aux victimes de violence conjugale à haut risque.
Si vous ou vos enfants êtes en danger immédiat, VEUILLEZ APPELER le 999 et demander le service d’urgence de la police.
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