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Maison d’Orléans

Backgroundmodifier

Il est devenu une tradition sous l’ancien régime français que le duché d’Orléans soit accordé en apanage à un fils cadet (généralement le deuxième survivant) du roi. Bien que chacune des branches d’Orléans descende ainsi d’un prince cadet, elles font toujours partie des relations les plus proches du roi dans la lignée masculine, aspirant parfois au trône lui-même, et réussissant parfois.Comme ils avaient des descendants vivants contemporains, il y avait deux branches Bourbon-Orléans à la cour sous le règne de Louis XIV. L’aînée de ces branches était composée du prince Gaston, duc d’Anjou, fils cadet du roi Henri IV, et des quatre filles de ses deux mariages.

Le prince Gaston devint duc d’Orléans en 1626 et conserva ce titre jusqu’à sa mort en 1660. À la mort de Gaston, l’appanage du duché d’Orléans revient à la Couronne. Son neveu, Louis XIV, donne alors les appanages de Gaston à son frère cadet, le prince Philippe, qui devient duc d’Orléans. À la cour, Gaston était connu comme Le Grand Monsieur ( » Le Grand Milord « ), et Philippe était appelé Le Petit Monsieur ( » Le Petit Milord « ) du vivant des deux princes.

Créationmodifier

Philippe et sa seconde épouse, la célèbre écrivaine de cour Elizabeth Charlotte du Palatinat, ont fondé la Maison moderne de Bourbon-Orléans. Avant cela, Philippe avait été qualifié de duc d’Anjou, comme le prince Gaston. En plus de recevoir l’appanage d’Orléans, il reçoit également les duchés de Valois et de Chartres: Duc de Chartres est devenu le titre de courtoisie par lequel les héritiers apparents des ducs d’Orléans étaient connus du vivant de leurs pères. Jusqu’à la naissance du fils du roi, le Dauphin Louis, le duc d’Orléans était l’héritier présomptif de la couronne. Il devait maintenir une position élevée à la cour jusqu’à sa mort en 1701.

Leur fils survivant, Philippe II fut régent de France pour le jeune Louis XV.As fils de France, le nom de famille de Philippe était de France. À sa mort, son fils hérite du duché d’Orléans, mais en tant que petit-fils de France. Son nom de famille d’Orléans (utilisé également par ses descendants) est tiré du titre principal de son père. Les deux premiers ducs, respectivement fils et petit-fils patrilinéaire d’un roi de France, avaient le droit d’être appelés Altesses royales. Mais Philippe Ier était surtout connu sous le nom de Monsieur, style réservé à la cour de France au frère aîné du roi.

Philippe II est remplacé comme duc par son seul fils légitime, Louis d’Orléans, qui a droit au style d’Altesse Sérénissime en tant que prince du sang. Après 1709, les chefs de la branche d’Orléans de la Maison de Bourbon se classèrent comme les premiers princes du sang – cela signifiait que les ducs pouvaient s’adresser à Monsieur le Prince (un style qu’ils n’utilisaient cependant pas). Plus important encore, s’il n’y avait pas d’héritier de la Couronne de France dans la famille immédiate du roi, alors la famille d’Orléans monterait de plein droit sur le trône.

Prince du sangEdit

En 1709, le 5e prince de Condé mourut. Il était le premier prince du sang et chef de la Maison de Bourbon-Condé. À la suite de cette mort, le titre de premier prince passa à la Maison d’Orléans, car ils étaient plus proches dans le sang du trône de France. Mais comme les deux hommes les plus âgés de cette lignée tenaient un rang plus élevé, respectivement fils de France et petit-fils de France, ils ne faisaient pas usage du titre et n’avaient pas besoin de sa prérogative attachée ; un ménage et une suite entretenus aux frais de la Couronne.

La maison d’Orléans était déjà importante, car elle contenait le personnel de Philippe II d’Orléans et de son épouse, ainsi que le personnel de sa mère veuve, la duchesse douairière. Ce ménage combiné, bien que n’étant pas entièrement fonctionnel avant 1723, comptait près de 250 membres, dont des officiers, des courtisans, des valets de pied, des jardiniers et même des barbiers.

La régencedit

À la mort de Louis XIV en septembre 1715, le nouveau roi, Louis XV, n’avait que cinq ans. Le pays est alors gouverné par le parent aîné du nouveau roi, Philippe II d’Orléans, en tant que régent de France. Cette période de l’histoire de France est connue sous le nom de Régence (La Régence), et a donné à la Maison d’Orléans la position prééminente et le rôle politique en France pendant la minorité du roi. Le régent gouvernait la France depuis sa résidence familiale à Paris, le Palais-Royal. Il installe le jeune Louis XV au Palais du Louvre qui se trouve en face du Palais-Royal.

En janvier 1723, Louis XV obtient sa majorité et commence à gouverner seul le pays. Le jeune roi ramène la cour à Versailles et en décembre, Philippe II meurt et son fils, Louis d’Orléans lui succède comme 3e duc et, plus important encore, comme héritier présomptif de la France. Néanmoins, comme son rang de naissance (arrière-petit-fils d’un roi de France) était prince du sang, celui de premier prince du sang constituait un style supérieur, dont lui et ses descendants faisaient désormais usage.

Sous Louis Xvedit

Louis d’Orléans était à plusieurs égards l’opposé de son père, étant retiré par nature et extrêmement pieux. Bien qu’il soit encore veuf dans la vingtaine, il ne s’est pas remarié après la mort de sa femme et on ne sait pas qu’il ait jamais pris une maîtresse. Il meurt au monastère Sainte-Geneviève à Paris.

His son, Louis Philippe I, Duke of Orléans, was the fourth of his line to hold that title. After having a distinguished military career, he decided to live quietly with his mistress (later, his morganatic wife), the marquise de Montesson, at the Château de Sainte-Assise.

Louis XVIEdit

Louis Philippe I d’Orléans and his wife Louise Henriette de Bourbon had two children: the fifth duke, Louis Philippe II d’Orléans, known to history as Philippe Egalité, and Bathilde d’Orléans. En tant que duc de Chartres, Louis Philippe II, duc d’Orléans, épousa une de ses cousines, Louise Marie Adélaïde de Bourbon. Elle était la seule héritière de la Maison de Bourbon-Penthièvre, qui avait accumulé de vastes richesses accordées, malgré leur sinistre barre, aux princes légitimés par leur père, Louis XIV.La duchesse de Chartres avait une dot de six millions de livres, l’équivalent moderne de près de 20 millions de livres, et une allocation annuelle de plus de 500 000 livres, l’équivalent moderne de près de 1,7 million de livres par an. À la mort de son père, elle hérite du reste des revenus et des châteaux des Bourbons-Penthièvre.

Louis Philippe II a reçu le nom d’Egalité (« Égalité ») lorsque les titres de noblesse français ont été abolis en 1790. Sa femme lui a survécu de près de trente ans.

Louise Marie Thérèse Bathilde d’Orléans épousa Louis Henri II, prince de Condé, le dernier de sa maison, et fut la mère du duc d’Enghien, qui fut exécuté par Napoléon. Elle meurt en 1822, la même année que sa belle-sœur la duchesse d’Orléans. Ils furent tous deux enterrés dans la Chapelle royale de Dreux.

Révolution françaiseModifier

Au moment de la Révolution française, Philippe Egalité, était la seule personne de sang royal à soutenir activement la révolution.

Il alla jusqu’à voter pour l’exécution de son cousin, le roi Louis XVI, acte qui lui valut une popularité parmi les révolutionnaires, et l’hostilité éternelle de nombreux monarchistes français. Il est resté en prison jusqu’en octobre, début du règne de la Terreur. présélectionné pour un procès le 3 octobre, il est effectivement jugé et guillotiné en l’espace d’une journée, sur ordre de Maximilien Robespierre.

La plupart des Orléans sont contraints de fuir. Le nouveau duc d’Orléans s’était enfui en Autriche quelques mois auparavant, déclenchant l’arrestation de son père. Son frère, le duc de Montpensier, mourra en Angleterre, et sa sœur s’enfuit en Suisse après avoir été emprisonnée pendant un certain temps. Le plus jeune frère, Louis-Charles, comte de Beaujolais, fut jeté dans une prison du sud de la France (Fort-Saint-Jean à Marseille) en 1793, mais s’échappa plus tard aux États-Unis. Lui aussi est mort en exil. Parmi les Orléans, seule la veuve de Philippe Egalité put rester en France sans entrave jusqu’à ce qu’en 1797 elle aussi soit bannie en Espagne avec les quelques Bourbons restants qui vivaient encore en France.

En 1814, lors de la Restauration des Bourbons, les trois membres restants de la famille, le duc d’Orléans, sa mère et sa sœur, rentrent à Paris. Les biens et titres de la famille leur sont rendus par Louis XVIII.

  • Louis XIV et son frère cadet Le Petit Monsieur

  • Philippe II d’Orléans avec sa protégée, Louis XV

  • Exécution de Louis XVI. Son cousin, Philippe Égalité, vote pour son exécution

Monarchie de Juilletmodifier

En 1830, à la suite de la Révolution française de juillet, la Maison d’Orléans devient la maison régnante lorsque le monarque de l’ancienne lignée de Bourbon restaurée, Charles X, est remplacé par le 6e duc, Louis Philippe III d’Orléans, fils de Philippe Egalité. Louis-Philippe a régné en tant que monarque constitutionnel, et en tant que tel a été appelé Roi des Français, plutôt que « de France ». Son règne dure jusqu’à la Révolution de 1848, lorsqu’il abdique et s’enfuit en Angleterre.

Même après son éviction, une faction orléaniste reste active, soutenant un retour de la Maison d’Orléans au pouvoir. Les monarchistes légitimistes ont cependant continué à défendre les droits de la lignée aînée des Bourbons, qui a failli retrouver le trône après la chute du. Au début des années 1870, une majorité de députés à l’Assemblée nationale étaient monarchistes, tout comme le président de la nation, MacMahon. Ainsi, on s’attendait largement à ce que l’ancienne dynastie soit invitée à monter à nouveau sur le trône, en la personne soit des Bourbons, soit des Orléans.

Louis-Philippe Albert d’Orléans, Comte de Paris

Pour saisir cette opportunité, les Orléanistes proposèrent une soi-disant fusion, par laquelle le petit-fils et héritier du roi Louis-Philippe, Philippe, comte de Paris Paris, a accepté le droit au trône du prétendant légitimiste sans enfant, unissant ainsi potentiellement les royalistes français pour soutenir un seul candidat. Mais le refus du dernier mâle de la lignée directe de Louis XIV, le comte de Chambord, d’accepter le drapeau tricolore comme drapeau de la France sous une monarchie restaurée se révéla un obstacle insurmontable à sa candidature.

Bien que les Orléans aient régné sous le drapeau tricolore sans objection, cette fois les princes orléanais n’abandonnent pas la cause du chef de leur dynastie en cherchant à s’offrir comme candidats alternatifs ; à la mort de Chambord et aux Orléans se sentant libres de réaffirmer leur prétention au trône, le moment politique était passé et la France était devenue résolument républicaine. La France n’a eu ni monarque Bourbon ni monarque Orléans depuis 1848.

Louis-Philippe et sa famille ont vécu en Angleterre jusqu’à sa mort à Claremont, dans le Surrey. Comme sa mère, lui et son épouse, Amélie (1782-1866), sont inhumés à la Chapelle royale de Dreux. En 1883, le comte de Chambord meurt sans enfants. En conséquence, certains légitimistes ont reconnu la Maison d’Orléans comme les héritiers du trône de France.

Cependant, une partie des légitimistes, encore irrités par les pouvoirs révolutionnaires de la Maison d’Orléans, transférèrent leurs loyautés aux héritiers carlistes des Bourbons espagnols, qui représentaient la branche la plus âgée des Capétiens même s’ils avaient renoncé à leur prétention au trône de France pour obtenir l’Espagne en 1713.

Ainsi, pour leurs partisans, les chefs de la Maison d’Orléans sont non seulement les héritiers légitimes du titre constitutionnaliste de  » Roi des Français », mais aussi du titre légitimiste de  » Roi de France et de Navarre « .

  • Les armes du roi des Français (1830-1848)

  • Les armes du Royaume de France (1831-1848)