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Le fossile « remarquable » présente un insecte piégé dans l’ambre, collé à une mâchoire de dinosaure

Emma Jones/Université de l’Alberta

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Ce n’est pas tous les jours que les scientifiques déterrent une mâchoire de dinosaure — ou déterrent les restes d’insectes fossilisés. Les paléontologues n’ont donc pas pu croire à leur chance lorsqu’en 2010, ils ont trouvé l’os de la mâchoire d’un hadrosaure à bec de canard âgé de 75 millions d’années dans le parc provincial Dinosaur, dans la province canadienne de l’Alberta, surmonté d’une goutte d’ambre de 7 centimètres de large contenant des traces d’arbres et de pucerons suceurs de sève (ci-dessus).

Le fossile ”remarquable » deux pour un aurait été préservé dans une chaîne d’événements incroyablement improbable, écrivent les chercheurs aujourd’hui dans Scientific Reports. Les paléontologues pensent qu’après la mort de l’hadrosaure Prosaurolophus – et que sa chair s’était décomposée de sa mâchoire — il s’est jeté dans une rivière. Là, une goutte de résine collante provenant d’un séquoia ou d’un conifère araucarien est également tombée. La goutte, contenant un puceron malchanceux, s’est échouée contre l’os et a été pressée contre lui par le flux d’eau, soutiennent les scientifiques. Il a ensuite été recouvert de sédiments pendant des dizaines de millions d’années, période pendant laquelle la résine a durci en ambre.

La découverte — la première du genre en Amérique du Nord — contient une cargaison de secrets sur l’environnement du dinosaure. Par exemple, les traces de plantes et d’insectes à l’intérieur confirment ce que de nombreux paléontologues ont déjà émis: Certains hadrosaures, dont le Prosaurolophus de 9 mètres de long, se nourrissaient de conifères près des plaines inondables côtières.