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La Tempête Autonome

TY-CHAP

T1- La Tempête Autonome

AU-Rabinstein, Alejandro A.

AU-Wijdicks, Eleco F.M.

PY-2004/5/5

Y1-2004/5/5

N2 – Ce chapitre se concentre sur le diagnostic et la gestion de la tempête autonome qui survient après une lésion cérébrale grave. Le diagnostic de tempête autonome est basé sur la reconnaissance du schéma régulier de sorts dysautonomiques chez un patient atteint d’une maladie intracrânienne aiguë. Il doit être distingué des autres syndromes présentant des caractéristiques d’instabilité autonome – tels que le syndrome malin des neuroleptiques – l’hyperthermie maligne et la catatonie mortelle. La catatonie létale est le plus souvent observée chez les patients atteints de troubles psychiatriques, mais peut également survenir après une encéphalite virale. Le sulfate de morphine, la bromocriptine et les β-bloquants non sélectifs – tels que le labétalol ou le propranolol – ont été utilisés avec succès pour traiter les tempêtes autonomes. Ces agents peuvent être utilisés seuls ou en association, notamment pendant la phase aiguë. Une fois que les manifestations dysautonomiques ont été sous contrôle pendant plusieurs semaines, les médicaments peuvent être effilés tout en surveillant attentivement la récurrence des symptômes. Souvent, il est nécessaire de poursuivre le traitement pendant plusieurs mois. Les mécanismes par lesquels les opioïdes, les agonistes de la dopamine (DA) et les β-bloquants améliorent la dysautonomie restent spéculatifs. Les médicaments antiépileptiques ne sont généralement pas utiles dans les cas réels de tempête autonome, mais doivent être essayés si des questions sur une éventuelle nature épileptique des sorts persistent. Des études systématiques de différents schémas thérapeutiques sont nécessaires pour optimiser les résultats chez les patients atteints de tempête autonome.

AB – Ce chapitre se concentre sur le diagnostic et la prise en charge de la tempête autonome qui survient après une lésion cérébrale grave. Le diagnostic de tempête autonome est basé sur la reconnaissance du schéma régulier de sorts dysautonomiques chez un patient atteint d’une maladie intracrânienne aiguë. Il doit être distingué des autres syndromes présentant des caractéristiques d’instabilité autonome – tels que le syndrome malin des neuroleptiques – l’hyperthermie maligne et la catatonie mortelle. La catatonie létale est le plus souvent observée chez les patients atteints de troubles psychiatriques, mais peut également survenir après une encéphalite virale. Le sulfate de morphine, la bromocriptine et les β-bloquants non sélectifs – tels que le labétalol ou le propranolol – ont été utilisés avec succès pour traiter les tempêtes autonomes. Ces agents peuvent être utilisés seuls ou en association, notamment pendant la phase aiguë. Une fois que les manifestations dysautonomiques ont été sous contrôle pendant plusieurs semaines, les médicaments peuvent être effilés tout en surveillant attentivement la récurrence des symptômes. Souvent, il est nécessaire de poursuivre le traitement pendant plusieurs mois. Les mécanismes par lesquels les opioïdes, les agonistes de la dopamine (DA) et les β-bloquants améliorent la dysautonomie restent spéculatifs. Les médicaments antiépileptiques ne sont généralement pas utiles dans les cas réels de tempête autonome, mais doivent être essayés si des questions sur une éventuelle nature épileptique des sorts persistent. Des études systématiques de différents schémas thérapeutiques sont nécessaires pour optimiser les résultats chez les patients atteints de tempête autonome.

UR-http://www.scopus.com/inward/record.url?scp=77955296763&partnerID=8YFLogxK

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