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Diet and mental health

Des recherches suggèrent que ce que nous mangeons peut affecter non seulement notre santé physique, mais aussi notre santé mentale et notre bien-être.

Une bonne alimentation (c’est-à-dire une alimentation équilibrée riche en légumes et en nutriments) peut être associée à un sentiment de bien-être. Une étude de 2014 a révélé que des niveaux élevés de bien-être étaient signalés par des personnes qui mangeaient plus de fruits et de légumes1.

Une étude récente a révélé qu’un régime de style méditerranéen (un régime riche en légumes, fruits, légumineuses, noix, haricots, céréales, céréales, poisson et graisses insaturées telles que l’huile d’olive.) complété avec de l’huile de poisson a conduit à une réduction de la dépression chez les participants, qui a été maintenue six mois après l’intervention.2

L’importance d’un bon apport nutritionnel à un âge précoce est explorée dans de multiples études, dont une revue systématique en 2014, qui a révélé qu’une mauvaise alimentation (avec des niveaux élevés de graisses saturées, de glucides raffinés et de produits alimentaires transformés) est liée à une mauvaise santé mentale chez les enfants et les adolescents3.

Cependant, il existe une gamme d’inégalités qui peuvent contribuer au développement de problèmes de santé mentale, et la façon dont ces facteurs interagissent les uns avec les autres pour affecter la santé mentale peut être complexe. Des facteurs tels que la santé physique médiocre et la vie dans la pauvreté, ou des communautés défavorisées, ont été associés à une santé mentale et à un bien-être plus pauvres. Il a également été démontré que ces deux facteurs d’inégalité ont une relation complexe avec une mauvaise nutrition4.

L’expérience d’un problème de santé mentale peut également être associée à une mauvaise alimentation et à une santé physique. Des efforts ont été déployés pour combler l‘ »écart de mortalité » chez les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale, qui ont tendance en moyenne à mourir 10 à 25 ans plus tôt que la population générale.5 Un certain nombre de facteurs peuvent contribuer à cette mortalité prématurée, notamment des facteurs alimentaires et nutritionnels.6

Une mauvaise nutrition peut entraîner des problèmes de santé physique tels que l’obésité, bien qu’un certain nombre de variables démographiques puissent influer sur l’orientation et/ ou la force de l’association avec la santé mentale, notamment la gravité de l’obésité, le statut socioéconomique et le niveau d’éducation, le sexe, l’âge et l’origine ethnique.7

La relation entre l’obésité et les problèmes de santé mentale est complexe. Les résultats d’une revue systématique de 2010 ont révélé des associations à double sens entre la dépression et l’obésité, constatant que les personnes obèses avaient un risque accru de 55% de développer une dépression au fil du temps, alors que les personnes souffrant de dépression avaient un risque accru de 58% de devenir obèses. 8

Bien qu’une alimentation saine puisse aider à la récupération, elle doit accompagner les autres traitements recommandés par votre médecin.

Que dois-je manger ?

Le guide Eatwell, disponible sur le site Web du NHS, fournit des informations détaillées sur la manière de parvenir à une alimentation saine et équilibrée.

*Mise à jour en octobre 2018

  1. Stranges, S., Samaraweera, P.C., Taggart, F., Kandala, N.b., &Stewart-Brown, S. (2014). Principaux comportements liés à la santé et bien-être mental dans la population générale: Enquête sur la santé pour l’Angleterre. BMJ Open, 4 (9), e005878
  2. Parletta, N., Zarnowiecki, D., Cho, J., Wilson, A., Bogomolova, S., Villani, A., Itsiopoulos, C., Niyonsenga, T., Blunden, S., Meyer, B., Segal, L., Baune, B. et O’Dea, K. (2017). Une intervention diététique de type méditerranéen complétée par de l’huile de poisson améliore la qualité de l’alimentation et la santé mentale des personnes souffrant de dépression: Un essai contrôlé randomisé (HELFIMED). Neurosciences nutritionnelles, pp. 1 – 14.
  3. O’Neil, A., Quirk, S.e., Housden, S., Brennan, S.L., Williams, L.J., Pasco, J.A., &Jacka, F.N. (2014). Relation entre l’alimentation et la santé mentale chez les enfants et les adolescents: Une revue systématique. Journal américain de santé publique, 104 (10), e31–e42.
  4. La Lancette. (2017). Syndemics : la santé en contexte. The Lancet, Volume 389, Numéro 10072, 881
  5. http://www.who.int/mental_health/management/info_sheet.pdf
  6. American Psychological Association (2016) Le rôle de la psychiatrie dans l’amélioration de la santé physique des patients atteints de maladie mentale grave.
  7. Revue Stratégique des inégalités de santé en Angleterre après 2010 (The Marmot Review), 11 février 2010
  8. Luppino FS, de Wit LM, Bouvy PF, Stijnen T, Cuijpers P, Penninx BWJH, et al. Surpoids, obésité et dépression: une revue systématique et une méta-analyse des études longitudinales. Archives de la Psychiatrie Générale 2010;67(3):220-9